LES PARAPLUIES S’OUVRENT, LES SURCHARGES TOMBENT !
Suite aux récents événements en Mer rouge et l’annonce de la suspension de la navigation dans cette zone par les principales compagnies, les perturbations se multiplient dans un secteur du transport maritime en pleine effervescence.
En quelques jours, une part importante du trafic habituel se voit détourné vers le cap de Bonne-Espérance.
Les compagnies maritimes ouvrent les parapluies, empilant les surcharges censées compenser les coûts supplémentaires, ou justifier des opérations « à risques ».
En plus de l’habituelle PSS (Peak Season Surcharge) en amont du nouvel an Chinois, les compagnies imposent des ECS (Surcharges d’urgence), ERC (Redevance d’urgence), et autres taxes comme Maersk avec une TDS (Perturbation du Transit), moyennant des suppléments de plusieurs centaines de dollars par conteneurs, certaines applicables sans aucun préavis.
La question se pose de savoir s’il est raisonnable pour les compagnies de prendre tant de mesures… Ou est-ce le moment de restaurer une profitabilité en baisse depuis plusieurs mois ?
Victime collatérale, l’Égypte est coupée de sa seconde source de revenus. En effet, le droit de passage d’un porte-conteneurs équivaut à 500.000$.
Tous les axes sont impactés par ces surcharges, qu’ils passent ou non par Suez ou Panama.
Les conséquences à long terme sur les taux de fret et les opérations logistiques restent incertaines.
Sur l’aérien, les tarifs de fret pourraient également réagir aux demandes d’expéditions urgentes, en particulier pour les marchandises de valeur et / ou à délais coûts.